« Les efforts pour sauver l’euro ne peuvent pas aller indéfiniment contre la volonté des citoyens […] Sauver l’euro exige davantage d’efforts douloureux pour certains, davantage de générosité pour d’autres, et un changement fondamental pour tous. Cela en vaut-il la peine ? Tôt ou tard la question doit être posée aux citoyens. Sans leur soutien, aucune réforme ne peut durer. Et un réel choix doit inclure l’option de quitter l’euro. »1
Ce journal a raison. Mais poser une question en référendum ne suffit pas. Il faut introduire la démocratie semi-directe. La gabegie actuelle est l’œuvre des élites, qu’il s’agisse d’élus ou d’eurocrates non élus. En cessant de confisquer le pouvoir qui n’appartient légitimement qu’au peuple, on éviterait peut-être qu’une telle gabegie se produise à nouveau. Et si elle devait à nouveau se produire, au moins le peuple assumerait les conséquences de ses propres décisions plutôt que de décisions prises sans son consentement.
1 Ma traduction de « Efforts to save the euro cannot run against the will of the voters
indefinitely [...] Saving the euro requires more pain for some, more generosity
from others and fundamental change for all. Is it worth it? Sooner or later,
citizens must be asked. Without their support, no reform can last. And a real
choice must include the option of leaving the euro. » (voir ici).
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