mercredi 15 février 2012

Pour la démocratie

Il ne faut voter que pour des candidats qui prennent l'engagement suivant:
« Si je suis élu à la présidence de la république, je m’engage, durant la première année de mon mandat, à soumettre en votation populaire (ou au moins à demander au Parlement d’adopter cette réforme pour qu’elle soit soumise en votation populaire) l’introduction du droit de référendum d’initiative populaire suivant : si une proposition de modification de la Constitution est soutenue par un million de signatures de citoyennes et de citoyens inscrits sur les listes électorales réunies en 18 mois, alors cette proposition devra obligatoirement être soumise en une votation populaire dont le résultat s’imposera aux élus. De plus, toute modification de la Constitution – même voulue par les élus – devra obligatoirement être soumise en une votation populaire dont le résultat s’imposera aux élus »

Dans une démocratie, c’est le peuple (demos) qui a le pouvoir (kratos). Le peuple aura pris le pouvoir lorsqu’il pourra décider lui-même sur les sujets les plus importants. Pour rendre les citoyens encore plus acteurs dans le débat, il faut qu’ils puissent décider. Et pas simplement en sanctionnant lors des élections. Car lors des élections, les citoyens ne peuvent que choisir entre quelques programmes à accepter ou refuser en bloc. Les citoyens doivent être autorisés à décider sur chacun des sujets les plus importants. Ce système fonctionne en Suisse. A cet égard, l’initiative citoyenne européenne ne fait pas davantage l’affaire que le droit de référendum d’initiative partagée français, car un véritable droit d’initiative citoyenne doit permettre au peuple d’imposer un référendum sur le sujet de son choix.
Voir ici une brève motivation de cette revendication, et un argumentaire.


[Mise à jour du 18 février 2012

J'ai remplacé « Si je suis élu à la présidence de la république, je m’engage à soumettre en votation populaire ou au Parlement durant la première année de mon mandat l’introduction du droit de référendum d’initiative populaire suivant » par « Si je suis élu à la présidence de la république, je m’engage, durant la première année de mon mandat, à soumettre en votation populaire (ou au moins à demander au Parlement d’adopter cette réforme pour qu’elle soit soumise en votation populaire) l’introduction du droit de référendum d’initiative populaire suivant ». La première version donnait en effet l'impression que l'engagement consistait à soumettre la réforme au peuple ou au Parlement, alors que l'idée est de la soumettre au peuple, ce qui, pour ceux qui refusent l'interprétation que de Gaulle faisait de la Constitution, implique de demander au Parlement d'adopter cette réforme pour qu'elle soit soumise au peuple (de Gaulle par contre a soumis des modifications de la Constitution directement au peuple sans passer par le Parlement). ]

3 commentaires:

  1. lisez la lettre ouverte aux maires de france que je publie sur les médias qui la prendront, et vous comprendrez que je n'ai pas besoin de signer un engagement qui est une chose "naturelle" du fonctionnement démocratique !

    MESSAGE AUX MAIRES DES COMMUNES LIBRES



    Le Parti des Hommes Libres est le plus vieux parti du monde, qui a été créé avant même l’invention du clan. Ses adhérents sont extrêmement nombreux et ne se manifestent qu’en cas de déséquilibre trop important. On les regroupe souvent sous l’appellation majorité silencieuse

    Ce Parti n’est pas propre à un Etat, un Territoire ou une idéologie mais s’étend au-delà de toutes les frontières et s’intègre à une Organisation Universelle Internationale (le OUI). On peut voir ses manifestations partout dans le monde quand un déséquilibre est constaté.

    Le programme correspondant est simple et se résume au mot : rééquilibrage.

    Je me présente donc pour effectuer ce rééquilibrage sur le territoire qui m’incombe la France.

    Le mode de fonctionnement de ce Parti est également simple et largement utilisé par tous ses adhérents et a été formalisé dès que le besoin s’en est fait sentir pour rééquilibrer une organisation humaine. Il est connu sous le terme : DEMOCRATIE et s’exprime ainsi :

    « Que CELUI qui a quelque chose à dire qui peut être utile à TOUS, se lève, et le dise »

    Tout empêchement à la mise en œuvre de ce principe est donc anti-démocratique et doit être vigoureusement combattu.
    L’Assemblée écoute, réfléchit et décide.

    La décision étant prise, sa mise en œuvre s’effectue de la manière suivante :

    « Que CELUI qui sait faire l’opération correspondante, se lève, et le fasse »

    Tout empêchement à l’opération nécessaire au rééquilibrage est donc antisocial et doit être combattu.

    La base de cet état de chose a donc un caractère éminemment local puisqu’elle nécessite la perception d’un déséquilibre à compenser et la possibilité de le faire. La cellule de base de notre système social est la commune. On peut facilement reconnaître les communes qui fonctionnent sur le mode des Hommes Libres et les autres. Je m’adresse donc aux premières et plus particulièrement au représentant démocratiquement élu, et je lui dis :

    « j’écoute attentivement vos propositions pour rééquilibrer votre communauté car vous êtes la personne garante de la stabilité et de la viabilité de vos concitoyens. Cette responsabilité est généreuse et doit être absolument soutenue. En cas de nécessité vitale, je vous autorise même par anticipation des lois qui seront prises en ce sens dès ma prise de fonction, à agir dans le sens adapté au bien être et à la survie de tous ».

    Aux élus d’un parti différent du mien, je dis :

    « Si vous ne percevez pas le déséquilibre de notre système, vous êtes, soit incompétent, soit anti-démocrate. Dans les deux cas, il faudra vous démettre. Si vous percevez un déséquilibre mais refusez d’intervenir pour le compenser, vous êtes, soit contraint, soit anti-social. Dans le premier cas, changez de parti et intégrez le notre qui vous accueillera avec plaisir. Dans le deuxième cas vous êtes passible d’une action pénale »

    Dans tous les cas, je montrerai que nulle règle aussi anti-démocratique soit-elle, ne peut empêcher le rééquilibrage et je publierai bientôt la liste des 500 signatures qui me permettra d’aborder la deuxième partie de mon intervention : le projet de rééquilibrage.

    suprême assis

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  2. Il faut être pragmatique.
    AVEC la modificationde l'article 3 que propose le R.I.C avec l'aval de Yvan Blot. Nous pourrons obtenir TOUTES les autres réformes que le peuple voudra bien accepter.
    Il faut donc se concentrer sur CETTE revendication ET RIEN d'autres. Constituante tirée au sort ou pas .Le peuple en décidera quand il aura le RIC que nous demandons dans l'article 3. Peu importe les modalités que fixera la loi organique. Le peuplepourra tevenir dessus dans les trois mois et faire passer les modalités de son choix et pourquoi pas prévoir qu'elle ne pourra être modfiée que par voie référendaire.

    Nous allons lancer en septembre des manifestations tous les mercedis de 18 à 19H sur la place symbolique d'un maximum de villes où nous aurons eu les promesses de partcipation suffisantes pour faire un planning sur un maximum de villes et nous manifesterons jusqu'a obtenir staist=faction c'est simple comme demande.
    Plus de 80 % des Français sont POUR le RIC. Il suffit de les mobiliser
    Cordialement

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  3. Bonjour,

    Je suis d'accord qu'il faut se concentrer sur la réforme minimale qui permette d'introduire un véritable RIC. Mais je ne comprends pas pourquoi vous croyez que votre modification de l'article 3 est cette clé. Les élus vous pondront simplement une loi organique bidon et vous n'aurez aucun pouvoir de modifier cette loi organique (qui précisément ne vous donnera aucun pouvoir véritable).

    Cordialement

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